mardi 2 juin 2009

Désolance



"Son père ne pouvait pas avoir la maladie d'Alzheimer comme tout le monde. Les accès ont commencé soudain il y a quatre ans. La mère de Phillip l'avait entendu appeler depuis la chambre à coucher, où il s'habillait :
-- Celia! Je ne peux pas passer les jambes dans cette saloperie !
En entrant, elle l'avait trouvé tentant d'enfiler le pied dans une manche de chemise.
Depuis, ça change tout le temps. Il y a eu une période pendant laquelle il était comme un enfant, un contemporain de Lisa, un animal domestique, docile. Sauf que les animaux domestiques ne fondent pas en larmes quand ils se rendent compte qu'ils sont des animaux domestiques. Phillip n'arrive pas à oublier le jour où, assis sur son lit, sanglotant, il a tenu dans ses bras son père qui sanglotait. Il y a eu des périodes de démence, aussi. Un jour, il aurait pu jurer qu'une inconnue jouait le rôle de son épouse.
Ce qui est dur, c'est de ne pas savoir à qui on aura affaire quand on demande son père." (Howard Buton, C'était mieux avant p. 108) Editions de l'olivier

lundi 1 juin 2009

Encore une...en attendant...

A écouter jusqu'à la fin pour prolonger le plaisir^^( et ne rien manquer)

jeudi 27 mars 2008

Nostalgie

Un p'tit coup de blues...

dimanche 16 mars 2008

Mais c'est n'importe quoi!



Un beau matin, en ouvrant l'éclairage de mon aquarium de poissons tropicaux, voilà que je vois un bébé guppy venir à ma rencontre en nageant allègrement.
- Mais d'où sort-il donc celui-là, que je me dis!

Ça doit bien faire plusieurs mois que je n'ai plus de guppys dans mes aquariums, les ayant tous rapportés un jour chez le marchand. Trop prolifiques, ces p'tites bêtes là! Et les mâles, qui n'arrêtent pas de courir après tout ce qui bouge. Ils en sont étourdissants!

Maintenant je me contente de tétras, très colorés et bien vivants eux aussi, des néons bleus, roses et même un Ancitrus qui a trouvé refuge en dessous de la grosse bûche. Il est gêné, lui, il ne sort que la nuit, à la noirceur, quand tout le monde dort.

Mais voilà qu'on se regarde, le guppy et moi, essayant de faire connaissance.

- Fallait-il que tu aimes la vie, toi, petite créature minuscule, sans famille...et ce depuis plusieurs mois.

Je ne comprends pas trop...la période de gestation des guppys dure de 24 à 28 jours .

lundi 15 octobre 2007

À chacun son effort!



Tout le monde aime la nature et il va de soi que nous devont la protéger à tous prix.

Toutes les plantes vertes participent à la purification de l'air que nous respirons. Elles absorbent le gaz carbonique pour le transformer en oxygène par le processus de la photosynthèse. Elles contribuent à la protection de la qualité de l'air par leur grande capacité à capter les poussières en suspension. Elles aident également à réduire les bruits, contrôler l'érosion du sol. Les arbres protègent des vents (économiseur d'énergie) et abritent la faune.
Il ne faut pas oublier la valeur économique des végétaux ainsi que les bienfaits physiques et psychologiques. On les utilise pour se chauffer, construire des maisons, des meubles, sans parler de leurs qualités nutritives et médicinales.

Plantez un arbre dans votre cour arrière et vous venez de vous créer un fond d'écran. Plantez-en un devant la maison près de le rue, et vous venez de vous approprier votre espace.

Cultivez quelques plantes vertes dans votre intérieur...À chacun son effort!

dimanche 7 octobre 2007

Une p'tite joke!



Ça fait un bout que je ne me suis pas amenée ici. Il faut croire que je suis trop occupée avec Facebook pour l'instant.
Je m'étais inscrite quand P'tit Rien en avait parlé. Je ne voyais pas l'intérêt alors, jusqu'à ce que deux amies me trouvent.

En attendant, pour ne pas trop faire traîner les choses, je vous loge une petite histoire que j'ai trouvé bien drôle. Mais peut-être que vous la connaissez déjà.


"A married couple is driving along a highway doing a steady 60 miles per hour. The wife is behind the wheel. Her husband suddenly looks across at her and speaks in a clear voice. "I know we've been married for twenty years, but I want a divorce."

The wife says nothing,
Keeps looking at the road ahead but slowly increases her speed to 65 mph. The husband speaks again. "I don't want you to try and talk me out of it," He says, "because I've been having an affair with your best friend, And she's a far better lover than you are."

Again the wife stays quiet, But grips the steering wheel more tightly and slowly increases the speed to 75 He pushes his luck. "I want the house," he says insistently..

Up to 80 . "I want the car, too," he continues.

85 mph. "And," he says, "I'll have the bank accounts, all the credit cards and the boat!"

The car slowly starts veering towards a massive concrete bridge. This makes him nervous, so he asks her, "Isn't there anything you want?"

The wife at last replies in a quiet and controlled voice.
"No, I've got everything I need," she says.
"Oh, really," he inquires, "so what have you got?"

Just before they slam into the wall at 85 mph,The wife turns to him and smiles. "The airbag."

mardi 2 octobre 2007

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur



Je suis en train de lire une merveille! J'en suis qu'au tout début et chaque page, chaque paragraphe, chaque phrase et chaque mot se savourent comme du sucre à la crème. C'est le livre qui apparaît dans la collone de droite. Harper Lee...Je ne connais pas cette auteure. Je fais une recherche sur Wikipedia et voilà:
"Nelle Harper Lee dite Harper Lee (née le 28 avril 1926 à Monroeville dans l'Alabama) est une écrivaine américaine particulièrement connue pour son roman To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), Prix Pulitzer en 1961 dans la catégorie fiction."
Et bien! Mais j'ai vu ce film quand j'étais petite. On nous l'avait fait visionner à l'école. Tout ce que je me rapelle c'est Grégory Peck. Comme le monde est petit!
Moi qui, quand j'entreprends un auteur, lit tout ce qu'il fait, il semble que je vais ici rester sur mon appétit; elle se cache et n'est pas rejoignable. On dit qu'elle aurait écrit des tonnes de romans jamais publiés ou peut-être sous un pseudonyme. Zut alors, du moins me reste-t-il quatre-cent pages que je vais tenter de parcourir le plus lentement possible pour faire durer le plaisir.

Voici quelques petits extraits tirés du début du livre.
Ici la narratrice à cinq ans et nous parle de ses jeux d'enfant.

"La maison des Radley le fascinait. Malgré nos avertissements et nos explications, il se laissait attirer comme un papillon par la lumìère, mais il se tenait à distance respectueuse, n'allant pas au-delà du réverbère du coin. L'entourant de ses bras, il restait là, plongé dans un abîme de réflexion."
"Le bâtiment formait un angle qui se prolongeait jusque derrière notre jardin."
"À l'intérieur vivait un spectre malveillant. Les gens prétendaient qu'il existait, mais Jem et moi ne l'avions jamais vu."
"Jem ouvrit la grille, se précipita vers le côté de la maison, y appliqua sa paume et repassa devant nous en courant, sans prendre le temps de s'assurer du succès de son incursion. Dill et moi sur ses talons. Une fois en sécurité sur notre véranda, à bout de souffle, nous nous retournâmes"
"La vieille maison était toujours la même, affaissée et mal en point, mais il nous sembla distinguer un mouvement furtif à l'intérieur. Trois fois rien. Un minuscule frémissement, quasi imperceptible, et plus rien ne bougea."

"Lorsque je demandai à Jem ce qu'était une hypothèque et qu'il m'eut expliqué que cela signifiait qu'on n'avait plus que des repas hypothétiques..." (hehe elle est pas pire celle-là)